Cher lecteurs, chères lectrices,
La « Projection », thème de cette édition, est un terme représentatif du mandat de L’Apostrophe cette année; un mandat au cours duquel nous peaufinons son identité et le projetons dans l’avenir.
En réfléchissant aux perspectives de croissance du magazine, nous en sommes venus à l’évidence que le papier n’était plus adéquat pour nos besoins ー mais surtout pour notre survie.
L’Apostrophe (feu Esprit Simple) est reconnu depuis maintenant 20 ans pour ses éditions papiers, devenues une sorte de tradition à laquelle ses lecteurs et collaborateurs se sont accrochés, trois fois par année. À raison d’une seule édition papier par année, nous changeons la tradition et nous nous tournons vers le web, à l’ère du temps.
Entamer une transition numérique n’est pas une décision qui se prend à la légère. C’est le fruit d’un long travail de réflexion, où l’on a dû peser les pour et les contre pour en venir à une conclusion inéluctable: la pérennité de l’information étudiante de qualité passe par le web.
Cette nouvelle identité nous permettra de dépasser les limites du papier par une diversification de nos moyens de diffusion de l’information: contenu multimédia, infographies, vidéos et balados feront dorénavant partie intégrante de notre média. L’international étant toujours dans notre ligne de mire, nous avons même envoyé des correspondants à l’étranger, une première dans l’histoire de L’Apostrophe.
À l’aube d’une nouvelle décennie, nous voyons se former une nouvelle organisation du système-monde, une organisation à l’image des enjeux contemporains auxquels nous faisons face. La lutte aux changements climatiques, les mouvements migratoires, les conflits idéologiques ou encore l’avènement de nouvelles technologies n’en sont qu’une poignée.
Le monde change et nous avons pensé cette édition à l’image de ce changement, ou plutôt en réponse à celui-ci. Nous avons cherché à mettre en lumière des initiatives, des enjeux peu couverts, mais qui se veulent pourtant déterminants dans cette restructuration mondiale, toujours dans une optique de projection.
Certains pourraient croire que l’amour du papier dépasse notre génération; détrompez-vous. Notre amour pour L’Apostrophe est simplement prépondérant.
Bonne lecture,
Félix Desjardins
Sarah Rahmouni