Pendant longtemps, le Québec était cette petite province perdue dans un océan anglophone, mais surtout la voisine du pays le plus influent au monde. Nos folklores se perdaient dans l’émergence de nouveaux styles musicaux américains qui allaient redéfinir la musique.
Se laisser faire? Pas question!
Le premier vrai succès commercial du rap québécois remonte à 1997 avec Soul Pleureur de Dubmatic, premier groupe ayant reçu un Félix pour l’album hip-hop de l’année. Depuis, le rap québécois connaît un essor historique auprès du grand public, entre autres grâce aux sites de diffusion comme Spotify.
Enfin, une scène internationale qui s’ouvre pour les jeunes artistes québécois!
De fil en aiguille, entraînée par un merveilleux désir de se faire entendre et par une vague virale porteuse de bonnes nouvelles, la culture québécoise a lentement fait sa place sur la scène mondiale.
En France, Fouki et Loud remplissent des salles et partout autour du pays, on parle de ces musiciens qui ravissent par leur rythme, leur style, mais surtout leur accent qui sait charmer les plus réticents. L’année 2019 a été une année clé pour le rap québ. En s’ouvrant sur le monde, la culture québécoise ne se fait pas seulement reconnaître, elle s’enrichit et se nourrit du reste du monde pour nous revenir plus forte et plus authentique que jamais.
Nous devons continuer à nous battre pour faire reconnaître la valeur de nos traditions et la beauté de nos talents. Les pas sont petits, mais je crois que nous sommes sur la bonne voie. Les portes sont infinies.
Photo par Coastal Elite, flickr