Les progressistes du monde ont fait de la lutte contre les changements climatiques un cheval de bataille, alors que certains populistes scandent fièrement leur climatoscepticisme. Le Rassemblement National (RN) de Marine Le Pen a, quant à lui, opté pour une approche plus verte que ses homologues d’extrême droite.
«Développer massivement les filières françaises des énergies renouvelables [...], faire de la protection animale une priorité nationale; pour préserver l’environnement [...], rompre avec le modèle économique fondé sur la mondialisation sauvage», sont toutes des promesses présentes dans Les 144 engagements présidentiels de la cheffe d’extrême droite française, Marine Le Pen.
Soyons au moins soulagés que l’extrême droite française ne nie pas le consensus scientifique face aux changements climatiques. Notre Maxime Bernier national aurait peut-être gagné à jouer cette carte aux élections fédérales canadiennes.
Ne la surnommons pas “Greta Le Pen” de sitôt.
La peinture verte que le RN s’est étendue sur le visage ne déroge pas à sa ligne de parti.
Les engagements environnementaux, proposés à la toute fin des 144 engagements, mentionnons-le, apparaissent étrangement loin derrière les mesures pour réduire drastiquement l’immigration en France.
Par un drôle de hasard, il s’agit aussi de propositions qui aideraient surtout la population rurale, la principale base de l’électorat de Mme Le Pen. Par exemple, l’idée de «refuser le modèle des fermes-usines».
Aucune mention du transport en commun ne se lit dans son discours et, surtout, la politicienne désire sortir des accords internationaux déjà en place pour la préservation de la planète.
Crédit photo: Rémi Noyon, flickr