Les États-Unis ont officialisé leur départ de l’Accord de Paris sur le climat. Pourtant, tous les scientifiques (ou presque) sonnent l’alarme et nous prédisent un avenir des plus dystopiques. L’une des plus grandes puissances mondiales s’est toutefois jetée sur la première occasion pour prouver au monde entier que le déni climatique existe encore.
Les désastres environnementaux sont plus fréquents qu’auparavant et la température moyenne ne cesse d’augmenter. La Terre ne communique peut-être pas avec des mots, mais elle tente manifestement de nous envoyer un message d’urgence.
Tendons-nous vraiment l’oreille? Peut-on vraiment, cette fois-ci, se permettre d’ignorer les messages que nous recevons?
Les médias doivent agir en s’éloignant de l’objectivité sacrée qui définit les journalistes. Pour prendre position. Pour parler d’urgence climatique, pas de changements climatiques, comme le Guardian, qui a récemment lancé le mouvement.
Nous ne pouvons plus nous permettre d’être objectifs alors que nous nous trouvons dans un ultimatum lancé par la Terre. Il n’y a plus de place pour le débat. Il n’y a plus de place pour le déni.
Écoutons tous les militants qui tentent de nous faire comprendre l’importance d’agir. Faisons un pas en l’arrière pour regarder où l’on marche et essayons de réfléchir à ce que pourrait être notre avenir si nous ne faisons rien. Sortons de notre zone de confort pour une fois.
Repensons notre façon de vivre, repensons notre façon de voir les autres et de communiquer. C’est en engageant le dialogue que nous allons changer notre destin.
Photo par Markus Spiske, unsplash